Ce texte de Zweig adapté et joué par Alexis Moncorgé fut un succès dans le off d’Avignon et il se poursuit à Paris. Une nuit de mars 1912 sur le pont d’un navire partant de Malaisie pour l’Europe, à l’écart des autres passagers qui s’amusent, un homme, un médecin se délivre d’un lourd secret après sa rencontre avec une femme exceptionnelle. Il fuit la Malaisie dans une course contre la mort. L’Amok, c’est ce mal, cette folie qui s’empare parfois du fumeur d’opium.

La remarquable interprétation d’Alexis Moncorgé, l’accompagnement musical, le jeu des lumières nous font entrer dans une atmosphère non sans ressemblances avec celle d’auteurs tels que Poe, Maupassant. Nous partageons la tension du personnage jusqu’à entrer dans sa folie, son cauchemar.

Le silence qui règne dans la salle pendant le temps de la représentation est révélateur de cette tension.

A voir absolument.