Peut-être avez-vous lu, comme des centaines de milliers de lecteurs, ce magnifique livre de Maylis de Kerangal, justement récompensé par de nombreux prix : Réparer les Vivants.

Ce texte dont la langue musicale et rythmique, palpite de vie, évoque paradoxalement, le terrible accident de jeunes gens parmi lesquels, Simon Limbres, 19 ans qui sera déclaré en état de mort cérébrale. Après le difficile accord des parents de Simon, nous suivons le parcours du cœur de ce dernier et les étapes d’une transplantation qui redonnera vie à Claire, une femme de cinquante ans dont le cœur était arrivé en fin de course.

 » Enterrer les morts, réparer les vivants  » , phrase de Tchekov, dans Platonov, phrase qui résume la dimension vitale de ce texte.

La forme théâtrale est extrêmement bien réussie car le comédien metteur en scène le dit lui-même :  » je ne l’adapte pas, je procède juste à une réduction du texte… C’est une sorte d’odyssée moderne, où se raconte un mythe contemporain »

Accompagné d’un musicien, Sylvain Maurice, sur un tapis roulant, nous fait passer d’un personnage à l’autre, d’un registre à un autre et surtout de la mort à la renaissance. C’est bien de cela dont il s’agit,  » réparer les vivants » pour que la mort de Simon soit tout sauf complètement absurde.

Allez voir ce spectacle qui vous permettra de connaître toutes les émotions.